
Quelque part dans la forêt des brumes
Le vieux Chamane chuchote dans la langue oubliée
Les ailes des oiseaux se chargent sous l’averse
Nous marchons sur les traces de l’ours-esprit
Ce soir nous guettons le chant de la reddition
Et le murmure triste des pas perdus
Ce soir nous dormirons au creux d’une souche
Demain à l’aube, le soleil réinventera nos corps