
Ce matin-là comme tous les autres, tu es partie au travail
Mais tu n’es jamais revenue.
Tu ne supportais pas le ciel trop bas, ce voile noir qui encombrait ton horizon.
Tant de rêves impossibles, tant d’espoirs jetés au feu, dans cette vie-là.
Tu es partie sans avertir personne, sans laisser ni mot, ni trace,
Tu as rejoint l’armée de ceux qui choisissent, un jour, de s’évaporer.
Derrière toi les braises ont refroidi lentement, la pluie a lavé les cendres,
Seul reste le souvenir de tes sourires incertains.